Les travailleuses et travailleurs sans papiers vont rarement devant les conseils de prud'hommes pour réclamer leurs droits, par méconnaissance de la réglementation, par peur d'y être repérés puis interpellés ou encore en raison de leur isolement. Pourtant le code du travail les protège en leur qualité de salarié-e-s, sans se préoccuper de la régularité de leur situation administrative. Il peut donc valoir la peine de franchir la porte de ces juridictions de proximité pour tenter de faire valoir ses droits de travailleur.
Cette note s'adresse aux sans-papiers et aux personnes qui les accompagnent. Contrairement à ce que l'on croit trop souvent, les étrangers en situation irrégulière ou précaire sur le territoire français ont des droits fondamentaux. Cette note recense et explicite ces droits.
Un tour d'horizon de tous les aspects du droit des étrangers, notamment le maintien en zone d'attente, la rétention administrative, la garde à vue, le déferrement. La réglementation de l'entrée et du séjour des étrangers ainsi que le "régime pénal d'exception" sont également mis en perspective.
Parcours des jeunes migrants étrangers en France. La prise en charge de ces mineurs, l'obtention de la nationalité française, le "devenir français" sans pour autant se couper de leurs racines culturelles.
Le 15 avril 2008, trois cents travailleurs sans-papiers décident de se mettre en grève. Cet ouvrage, fruit d'une enquête collective, raconte les péripéties de ce mouvement et en analyse les enjeux politiques, syndicaux et économiques.
Pour les sans-papiers, rien n'est jamais acquis quant aux bonnes pratiques des syndicats. Les épisodes alternativement victorieux et malheureux des mouvements de grève sur les lieux de travail de 2008 et 2009 illustrent les contraintes qui pèsent sur cette rencontre entre syndicats et sans-papiers.
La question des syndicats ouvriers face aux mouvements de sans-papiers ne se comprend sans doute pas au singulier, ni hors du cadre plus vaste vis-à-vis des étrangers. Curieusement, dans un pays de vieille tradition migratoire comme la France, l'étude historique de ces postures reste lacunaire, au moins pour la période d'avant les années 1970, où l'introduction de travailleurs était soumise à une sorte de pacte d'invisibilité, a fortiori si elle était « sauvage » ou « clandestine ». Dès les années 1980, on assistera à un combat pour la reconnaissance du statut de travailleur, à l'initiative des étrangers eux-mêmes.
L'accès aux soins des sans-papiers, souvent victimes de refus et doivent avoir recours à Médecins du Monde.
Etude du phénomène des migrations irrégulières algériennes vers la France en se plaçant du point de vue des migrants...